Victor Melchy

Scénographies & décors
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Le monde de Tsitsino

Texte / Lasha Boughadze mise en scène / Clara Schwartzenberg

Théâtre Arnold 2010
Avec / Maud Bouchat, Gery Clapier, Philippe de Monts, Tristan Le Doze, Nadia Neupokoeva, Elisa Ponchelet et Ania Svetovaya.
mise en scène / Clara Schwartzenberg • Scénographie / Victor Melchy assisté par Marina Hubert • Création lumière / Jerémie Gaston Raoul • Costumes / Anaïs Heureaux • Photographies / Mar one • Affiche / Fleur Pinsard




Tsitsino / c'est une légende géorgienne contemporaine. Elle est née de l'imaginaire fou d'un jeune dramaturge déjà très reconnu en Géorgie, Lasha Bujadze. C’est l’histoire d’une jeune fille, une espèce de Jeanne d’ Arc, qui veut mettre fin à la guerre en Tchétchénie, dans le Caucase, et dans le monde en général. La pièce, écrite en 2001, est une réaction poétique, ironique et gaie ayant pour toile de fond les conflits du Caucase. Cette pièce n’explique pas les enjeux de ces conflits, c'est la course folle d'une jeune fille courageuse et très naïve. Avec un humour venu des rives orientales de la Mer Noire, elle nous mène aux confins de l'absurde. Pour s’adapter au rythme de la pièce et au ton de la narration, la scénographie fait partie intégrante du jeu. C’est la danse des acteurs avec les éléments du décor qui fera naître les lieux de l’action.
• Un espace polymorphe / Chaque lieu naît du précédent, aussi différents soient-ils (un village géorgien, un appartement, une banque…). On ne fait pas voyager le théâtre vers les lieux de l’action, ceux-ci sont signifiés sur la scène
•Une scénographie piège / Ce dispositif est constitué de trois éléments modulables inspirés des casiers de pêcheurs cambodgiens. Les personnages sont enfermés à vue dans leur habitat, dans un compartiment... Nous évoluons avec légèreté dans des espaces variés et efficaces
• Une scénographie axée sur la suggestion / Les modules et accessoires sont manipulés à vue par les acteurs, et utilisés autrement d’une scène à l’autre. La simplicité permet la souplesse d’imagination nécessaire à la création de l’illusion sous nos yeux . La flexibilité amène encore une fois le personnage à être le conteur, ici dans la reconstitution visuelle
• Vers le spectaculaire / Parce qu’il s’agit de mettre en lumière le paradoxe entre l’espoir inouï que suscite Tsitsino, sa médiatisation, et sa conscience extrêmement limitée (mots déversés vides de sens, actions inconsistantes). En restant dans la simplicité évoquée plus haut, on accède au spectaculaire en suscitant des sensations visuelles variées et fortes : le lieu de la scène se transforme pour tout nous raconter.



24–09–2024